Le cric


 

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Equipe :
Giulia Ronchi : interprétations
Maya Constant : mises en jeux
Manuel Lozano :  lumières
Laurence Pasero : photos
Annie Demongeot : affiche et plaquette


Dans la presse :

" C'est la petite chouchoute des Vauclusiens, qui la connaissent bien. Giulia, qui habite Goult, a été l'élève (anglais) de Bertrand Hurault, le vieux complice d'André Benedetto. Son bac en poche, alors qu'il lui demandait ce qu'elle comptait faire, sans hésiter elle a répondu " du théâtre!". La comédienne a grandi dans le Luberon et les foyers ruraux ont été ses premières scènes. Aujourd'hui maman de deux jumelles, elle se tourne plus particulièrement vers le théâtre pour enfants, qu'elle séduit autant que les adultes, avec une "pêche" remarquable.
Après avoir pratiqué le théâtre de masque, elle a été formée à l'expression corporelle, puis a abordé le jeu sous diverses formes théâtrales.
Mise en scène par une autre Vauclusienne, Maya Constant, elle interprète dans "Le Cric" pas moins de 14 personnages ! Elle y change de look sans arrêt, devenant au gré des contes et à travers de multiples tableaux, un certain Louiset Coquelicot, un lion, un papillon milanais, une petite fille et même une mamé ! Tous plus désopilants les uns que les autres."
Vaucluse Matin - édition du 23/04/2010

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Voici un texte écrit et offert par Jean Pavillet, publié sur son site :  www.mondragon-plus.com

Conviviales : « Le Cric » a soulevé l’enthousiasme des festivaliers
Des contes déboussolants qui marchent sur la tête.

On y voit ce qu'on veut. On passe de la savane à Marie-Chantal qui se pinte sur un trapèze et téléphone. Le toubib de Cucugnan la soignera sans doute...
• « Le Cric » est un one man show tendre et burlesque. C’est si fort qu’il s’en passe autant parmi l’assistance que sur scène. Cela vous empoigne et ne vous lâche plus 90 minutes durant. Mais quelle est donc cette étrange mécanique ?
• Soutenue par son alter ego Maya Constant, qui la met en scène, et contrairement à cette impression de constante improvisation, Giulia Ronchi nous confiera en aparté : « Les personnages sont plus grands que les comédiens, il faut s’adapter. » Son entrée tient de l’imposture.
• Ce n’est pas elle, mais une égarée, surgie du fond de la salle, qui grommelle des excuses, traverse la savane comme une antilope à pas chaloupés, entame un strip-tease, s’empare d’un téléphone, annone des mondanités, se mue en petite fille, cherche sa mère, prend le public à parti, et, à l’instar du Petit Poucet, lui demande où sont passés les petits cailloux, etc.
• Filer le train d'un tel abattage reste une gageure. Mais on en redemande, tant sont vrais ce Grand méchant look ou le Médecin de Cucugnan. Leur outrance traque jusqu’à d’infimes vérités qui n’ont ni queue ni tête.
• De même qu’on ne sait pas à partir de quand commence le spectacle, on en appréhende difficilement la fin. Une fausse sortie nous réserve encore l’apparition de Paulette, poignante octogénaire, surgie d’une valise, qui, avant de retourner au placard, nous mène en bateau sous le soleil de Mélanésie.

Quel bazar ! Entre deux couettes, la mère pète les plombs. Subjugué, j'ai perdu le fil. Je dis n'importe quoi. Et ça colle. Ça alors ! Très forte, la Ronchi...

Quand j'ai vu la valise, j'ai cru que c'était la fin... de quoi ? Y a-t-il eu un début ? En passant du look méchant à la blouse du guérisseur cucugnannais, j'ai bifurqué.
Elle déjante bien, la Giulia Ronchi ! Pourquoi pas moi ? Cette fin n'est donc qu'un leurre. Une valise à double fond. D'où jaillit encore mamie Paulette...

Tordue à souhait, mamie Paulette tangue sur son fauteuil qu'elle prend pour un bateau. Elle se croit avec des pêcheurs mélanésiens, non pas en quête de poissons-Lune, mais carrément occupés à pêcher le Soleil dans la mer... Là, je ne débloque pas. C'est bien ce que Ronchi a dit. Je l'ai crue et j'en sors bouleversé...

La comédienne et son mentor ont fait fort. Pas sûr que tout le monde ait bien compris. On n'a pas forcément ce qu'il faut sous la touffe. Mais une chose est sûre : le ressenti va plus vite que la comprennette. Ça fonctionne illico. Ensuite, l'on rechausse nos gros sabots pour tenter de démystifier le miracle. Ici, je fais ce que je peux...

Giulia Ronchi et Maya Constant, un tandem ravageur qui traque la réalité jusqu’à l’absurde.

Allez, je peux bien vous le dire : Le Cric ? C'est mon coup de coeur des Conviviales 2010 !

J.P.
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